La Spiritualité, le Développement Durable et la Responsabilité Sociale des Entreprises

Ce document de conférence a été préparé par la Maharshi Adhyatma Vishwavidyalay (MAV) également connue sous le nom de l’Université Maharshi de la Spiritualité à Goa, Inde. Le document a été présenté lors de la 12e conférence internationale de l’IBA (Indus Business Academy) à Bangalore, en Inde, du 20 au 21 septembre 2019. La conférence était axée sur la responsabilité spirituelle et sociale des entreprises (Redéfinir les relations entre l’homme, la société et l’entreprise). L’article a reçu le prix du “Meilleur article de doctorat”. Le document a été réadapté au format web pour le site SSRF.

Résumé

Demandez à n’importe quel diplômé d’une école de commerce quel est l’objectif principal d’une entreprise et la réponse la plus probable serait d’augmenter la valeur pour les actionnaires. La promotion du développement durable dans la culture d’entreprise a été un changement bienvenu, mais le concept de valeur actionnariale est tellement ancré dans la psyché collective d’une entreprise qu’il sera toujours l’objectif principal, souvent au détriment de la société et de l’environnement. L’équipe de l’Université Maharshi de la Spiritualité a 38 ans d’expérience dans recherche spirituelle et a entrepris des recherches approfondies sur la manière dont la dimension spirituelle affecte la vie des gens. Elle a constaté que si le développement durable est un concept noble, il n’est qu’une étape vers le rôle spirituel altruiste plus large que les entreprises devraient poursuivre. Conformément à l’ancienne culture indienne, une condition de base pour toute entité devrait être d’augmenter les vibrations spirituellement positives chez les personnes et dans l’environnement, ou à tout le moins ne pas ajouter aux vibrations négatives. Malheureusement, cette compréhension s’est perdue au fil du temps et n’est pas incluse dans les programmes des écoles de commerce. Cet article développe quelques exemples de la façon dont les entreprises ignorent systématiquement ces règles spirituelles dans divers domaines tels que les divertissements, l’alimentation, les boissons, les bijoux et les vêtements au détriment de la société.

1. Introduction à la Responsabilité Sociale des Entreprises

Demandez à n’importe quel diplômé d’une école de commerce quel est l’objectif principal d’une entreprise et la réponse la plus probable serait d’augmenter la valeur pour les actionnaires.

Toutefois, dans la pratique, en raison du stress et des contraintes liés aux opérations commerciales quotidiennes de l’entreprise, la recherche du profit et l’augmentation de la valeur pour les actionnaires l’emportent souvent sur le bien-être des salariés, de l’environnement et de toute obligation sociale.

L’idée de la responsabilité sociale des entreprises a tenté de remédier à cette situation, et elle a gagné du terrain avec la publication de la théorie des parties prenantes de Freeman au milieu des années 1980. Dans le point de vue traditionnel d’une entreprise – c’est-à-dire le point de vue des actionnaires, seuls les propriétaires ou les actionnaires de l’entreprise sont importants, et l’entreprise a le devoir contraignant de faire passer leurs besoins en premier, afin d’augmenter la valeur pour eux. La théorie des parties prenantes soutient au contraire que d’autres parties sont impliquées, notamment les employés, les clients, les fournisseurs, les financiers, les communautés, les organismes gouvernementaux, les groupes politiques, les associations professionnelles et les syndicats (Freeman, 1984).

La Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est un concept qui intègre le développement durable dans le modèle commercial d’une entreprise et qui suggère qu’il est de la responsabilité des entreprises opérant au sein de la société de contribuer au développement économique, social et environnemental afin de créer un impact positif sur la société dans son ensemble. Ce concept diffère de la philanthropie et de la charité de base, qui ne s’accompagnent pas d’une grande responsabilité. Les activités de RSE suggèrent tout simplement que les entreprises ne peuvent pas réussir de manière isolée, en particulier lorsque la société est défaillante (unido.org, 2019).

Cette exigence des entreprises devient de plus en plus obligatoire dans le monde entier. L’Inde est le premier pays au monde à rendre la RSE obligatoire, suite à un amendement de la loi de 2013 sur les sociétés en avril 2014 (Shira, 2019).  Par ailleurs, le sérieux avec lequel une entreprise suit la RSE affecte la manière dont ses clients et ses consommateurs la perçoivent et affecte également l’attrait des futurs employés.

La responsabilité sociale des entreprises comprend généralement :

• Les efforts environnementaux
• Les philanthropies
• Les pratiques de travail éthiques
• Le bénévolat pour des causes sociales

Cependant, même si ces aspects étaient suivis consciencieusement par toutes les entreprises, sont-ils suffisants pour le bien-être de la société ? Ces aspects apporteront-ils le bonheur dans la société, qui est l’un des objectifs les plus fondamentaux de la société ?

2. Le rôle de la Spiritualité et de la Responsabilité Sociale des Entreprises

Pour les êtres humains, la quête d’un bonheur durable de qualité supérieure est la force motrice sous-jacente de tous leurs efforts et de toutes leurs activités. Cette nécessité est en fait le dénominateur commun de toutes les avancées en matière de technologie, de lois, de systèmes sociaux, etc.

Dans l’Écriture sacrée Vishnu Purana, le concept des 4 Purusharthas est donné, ce qui fournit une direction pour le bien-être de la société. Le concept de Purushartha, qui signifie littéralement «un objet de poursuite humaine» définit globalement le but de la vie et fournit également une direction au leadership. Les 4 Purusharthas sont Dharma (l’Action Juste), Artha (la Richesse), Kama (les Désirs) et Moksha (la Libération Finale).

Selon le vénéré Saint Adi Shankaracharya de l’Inde (8ème siècle après JC), l’Action Juste (Dharma) est celle qui accomplit les 3 tâches de :

A. Maintenir le système social en excellente condition

B. Assurer le progrès mondain de chaque être vivant

C. Faire des progrès spirituels aussi

Cela signifie que dans la poursuite de la richesse et de la prospérité (Artha) et de la satisfaction des désirs (Kama), les gens devraient adhérer à la droiture s’ils veulent atteindre la plus haute poursuite qui est la libération finale (Moksha). Le développement durable ou la RSE préconisé de nos jours, est un pas dans cette direction (et prend en compte les points «a» et «b» ci-dessus). Cependant, il ne prend toujours pas en compte le facteur spirituel (qui est «c»). Enfin et surtout, la poursuite de la Libération Finale (Moksha) est ce que tous les gens poursuivent consciemment ou non. Comme indiqué précédemment, tout le monde veut être heureux et c’est le besoin de connaître le bonheur qui motive les désirs, les pensées et les actions. Le Moksha est la dernière étape de l’évolution spirituelle où l’on fusionne avec le Divin. À ce stade, une personne éprouve en permanence la béatitude (une forme superlative de bonheur) et la sérénité.

Un leader devrait donc être celui qui a la capacité de favoriser et d’entretenir un environnement de droiture au sein de son organisation ou de sa zone d’influence.  Si l’aspect de la croissance spirituelle n’est pas pris en charge, il est impossible de connaître un bonheur durable.  Par conséquent, selon les Saintes Écritures, toute stratégie de RSE mise en œuvre par un dirigeant ou un PDG devrait idéalement inclure l’élévation spirituelle des gens.

Pour y parvenir, il doit lui-même avoir une base spirituelle solide, ce qui signifie, idéalement, qu’il doit être spirituellement évolué ou avoir un niveau spirituel plus élevé.

Même si l’on n’est pas un dirigeant par désignation, à un moment donné, n’importe qui peut assumer ce rôle dans la prise de décision ou dans une discussion, etc. Par conséquent, ce concept est applicable à tout le monde.

3. Construire une base spirituelle

Dans un monde en évolution rapide, le développement économique et technologique a ses avantages et ses inconvénients. S’il peut offrir un meilleur niveau de vie aux citoyens d’un pays, la qualité de vie est souvent compromise. Par exemple, bien que les États-Unis aient le PIB le plus élevé du monde, 3 Américains sur 4 déclarent ressentir au moins un symptôme de stress au cours d’un mois donné (Winerma, 2017). 45% déclarent rester éveillés la nuit, 36% déclarent se sentir nerveux ou anxieux, 35% déclarent être irritables ou en colère, et 34% déclarent être fatigués en raison du stress (Winerma, 2017). En 2017, il a été rapporté qu’au cours de l’année écoulée, environ 17,3 millions d’adultes aux États-Unis ont connu au moins un épisode dépressif majeur. Ce nombre représentait 7,1% de tous les adultes américains (NIH, 2017).

Pour préparer le terrain à l’élévation spirituelle – il existe un célèbre dicton qui définit de manière expansive un objectif de l’hindouisme et qui est, en fait, ce dont le monde a besoin en cette période – « Hinani Gunani dushyati iti hindu ».

Pour cela, il faut comprendre le concept de Sattva, Raja et Tama fourni ci-dessous.

Ce dicton signifie que celui qui détruit (dushyati) les composants subtils inférieurs du Raja-Tama (gunas) est un hindou. Ainsi, être un hindou, c’est suivre un mode de vie qui met en valeur la composante spirituellement pure de Sattva et qui engendre des qualités prédominantes de Sattva comme l’amour, l’humilité, la tolérance, le courage, l’expansion, etc. et qui surmonte les attitudes prédominantes spirituellement impures de Raja-Tama comme la colère, l’attachement, la jalousie, l’avidité, la convoitise, l’orgueil, etc. De telles attitudes et caractéristiques spirituellement impures dans la personnalité d’un individu créent des situations de conflit et de stress à chaque étape de la vie des gens (Athavale, 2016). Cependant, ce principe ne se limite pas aux personnes mais s’étend également aux choix qu’elles font dans leur vie et aux types d’activités auxquels elles se livrent.

Le Maharshi Adhyatma Vishwavidyalay (MAV), également connu sous le nom d’Université Maharshi de la Spiritualité, est située à Goa, en Inde. Son équipe de recherche a 38 ans d’expérience en recherche spirituelle. Elle se spécialise dans la conduite de recherches sur la façon dont le monde subtil, les vibrations spirituelles et les 3 composants subtils affectent la vie des gens, ainsi que sur la façon de progresser spirituellement.

En utilisant des scanners d’aura et d’énergie et un niveau avancé de sixième sens des aspirants, l’Université a entrepris des recherches spirituelles approfondies pour comprendre de manière pratique la nature des 3 composants subtils et la façon dont ils affectent les personnes, les animaux et l’environnement.

Voici quelques expériences qui ont été menées pour montrer comment les produits et services émettent des vibrations subtiles qui ont un impact sur les personnes qui les utilisent.

Robe et Couleur

L’esthétique et la création de modèles avant-gardistes occupent probablement la première place dans l’esprit d’un créateur de mode lorsqu’il conçoit la collection de la saison suivante. On peut penser qu’aucun créateur ne tient compte des vibrations spirituelles associées à ses vêtements. Cependant, dans l’expérience suivante qui a été menée, il a été observé que le style de vêtements que l’on choisit de porter, a un impact sur notre aura.

On a demandé à une aspirante de porter divers vêtements (illustrés dans l’image ci-dessous) pendant 30 minutes chacun et son aura a été mesurée avant et après, en utilisant le Scanner Thermo Universel (UTS). C’est un instrument qui a été développé par le Dr Mannem Murthy (un ancien scientifique nucléaire) en Inde. Il mesure le type d’énergie subtile (positive ou négative) et l’aura autour de tout objet (vivant ou non).

Dans l’image ci-dessus, les robes ont été ordonnées en fonction de la façon dont le sujet a été affecté par elles selon les relevés de l’UTS. Le vêtement le plus à gauche a eu l’effet le plus négatif, tandis que le vêtement le plus à droite était le plus positif. Le sari de 9 mètres et le sari de 6 mètres étaient les seuls vêtements qui généraient des niveaux élevés de positivité chez la personne qui les porte.

En outre, l’utilisation de vêtements de couleur noire est répandue dans le monde entier. Cependant, dans certaines cultures comme dans la culture indienne, le port du noir est considéré comme peu propice. Dans l’expérience ci-dessus, l’aspirante portait des ensembles noir et blanc composés d’un t-shirt et d’un pantalon. Même si la forme des vêtements était similaire, l’ensemble de vêtements noirs l’a affectée de manière beaucoup plus négative que l’ensemble blanc.

Cette expérience indique que le style et la forme des vêtements, ainsi que la couleur des vêtements, ont le potentiel d’affecter la société dans son ensemble, au niveau spirituel. Il incombe non seulement aux fabricants de vêtements, mais aussi aux consommateurs (qui génèrent la demande de diverses tendances de la mode) de comprendre ce concept et de choisir leurs vêtements et accessoires en conséquence, en gardant à l’esprit les répercussions spirituelles.

Bijoux

Les bijoux donnent lieu à une pléthore d’émotions et ont une grande valeur sentimentale. Pourtant, lorsque l’on achète, donne ou transmet un bijou, la personne qui le donne et celle qui le reçoit ne tiennent pas en compte sa valeur spirituelle. Personne ne voudrait mettre délibérément un collier autour de son cou s’il savait que cela nuirait à son aura.

L’équipe de recherche a mené une expérience pour étudier les vibrations des bijoux afin d’éclairer davantage leur valeur spirituelle. Trois bijoux ont été sélectionnés pour l’expérience et sont présentés ci-dessous.

Le collier A était un bijou fantaisie, tandis que les colliers B et C étaient en or 22 carats. Les lectures UTS ont montré que le collier A émettait des vibrations négatives. De manière intéressante, même si le collier B était en or (qui est un métal spirituellement positif), il a également été constaté qu’il émettait des vibrations négatives. Seul le collier C émettait des vibrations positives. L’analyse de ces mêmes colliers à travers un niveau avancé de sixième sens a confirmé ces résultats. Il a été découvert par le sixième sens que même si le collier B est en or, son design est spirituellement négative, de sorte que dans son ensemble, il émet des vibrations négatives, annulant ainsi la positivité spirituelle de l’or. Cela montre l’importance de choisir un design spirituellement pur lors de la fabrication de bijoux.

Dans une expérience de suivi, deux personnes ont été invitées à porter chacun des colliers ci-dessus pendant 30 minutes et leurs auras ont été mesurées avec l’UTS. Les deux colliers A et B ont augmenté la négativité dans les auras des deux sujets, tandis que le collier C a eu l’effet inverse. Cela montre que le fait de porter des bijoux pendant seulement 30 minutes peut avoir un impact significatif sur l’état spirituel d’une personne, et cela aurait également des répercussions au niveau physique et psychologique. Grâce à des recherches spirituelles, il a été constaté que le type de métal, le design, la pierre précieuse et l’état spirituel (positif ou négatif) de l’artisan font partie des facteurs qui affectent la pureté spirituelle d’un bijou. Les bijoux sont chers au cœur de nombreuses personnes, et les gens peuvent payer des sommes importantes pour un bijou qu’ils désirent. Cependant, si le bijou n’est pas conçu de manière à émettre des vibrations positives, il a un effet négatif sur la personne qui le porte, quel que soit le prix qu’elle a payé.

La taille du marché mondial de la bijouterie (qui fait partie de l’industrie mondiale de la mode) devrait atteindre 480,5 milliards USD d’ici 2025 (Grand View Research, 2019). Selon l’Index de McKinsey Global Fashion, l’industrie de la mode elle-même (qui comprend les vêtements et les accessoires) vaut environ 2,4 billions USD. La plus grande question pour les entreprises de l’industrie de la mode est que même si elles pratiquent la RSE, tous facteurs pris en compte (à l’heure actuelle), une proportion élevée de ce montant de plusieurs milliards de dollars émettra des vibrations négatives, affectant ainsi négativement les auras de milliards de personnes.

Musique et dance

William Shakespeare a dit un jour: « Si la musique est la nourriture de l’amour, continuez à jouer. » Cette célèbre citation met en évidence la vision du monde de la musique et son attrait émotionnel pour les gens.

De toutes les formes de divertissement, la musique est sans doute celle qui exerce le plus grand attrait et franchit facilement les frontières culturelles. Presque tout le monde a un type de musique qu’il préfère écouter. Cependant, une conclusion clé de la recherche spirituelle menée par MAV est que l’expérience du bonheur émotionnel ne se traduit pas nécessairement par un bien-être spirituel. Les recherches ont montré que tout morceau de musique émet des vibrations subtiles, ce qui, paradoxalement, peut signifier qu’une personne peut aimer un morceau de musique mais en être affectée négativement au niveau spirituel.

À l’aide de l’UTS, une expérience a été menée pour étudier l’effet de l’écoute de 4 genres musicaux distincts sur l’aura d’un sujet. Les 4 genres sélectionnés étaient du heavy métal, un clip de musique relaxante, de la musique classique indienne et des chants dévotionnels chantés par un Saint du plus haut niveau.

Le tableau suivant résume l’effet global de chacun des genres sur l’aura du sujet.

Il est intéressant de noter que le clip de « musique relaxante », une compilation de sons de Marconi Union appelée Weightless, a été qualifié de musique la plus relaxante jamais réalisée par les scientifiques (Passman, 2016), mais il n’a eu qu’un effet neutre sur le plan spirituel. Cela indique qu’écouter de la musique de relaxation n’équivaut pas nécessairement à un quelconque bénéfice spirituel. En outre, le morceau de musique classique indienne a été chanté par un artiste très célèbre qui a reçu une formation musicale approfondie, tandis que le Saint qui a chanté la chanson de dévotion n’a reçu aucune formation formelle. La différence de leurs effets sur l’auditeur indique que la formation musicale conventionnelle n’est pas le facteur principal pour déterminer la positivité spirituelle de la musique chantée.

MAV a mené des recherches approfondies sur les genres musicaux et les types de vibrations qu’ils émettent. Les attributs spirituels de toute pièce musicale sont affectés par divers aspects tels que le rythme, la mélodie, l’harmonie, le type d’instruments utilisés et aussi les vibrations spirituelles de l’interprète. Il a été constaté que les mantras védiques, certaines chansons dévotionnelles et la musique classique indienne étaient les genres les plus susceptibles d’émettre des vibrations positives, alors que de nombreux autres genres émettaient même des vibrations négatives.

Le Rapport Global Music 2019 de l’IFPI a déclaré que les revenus totaux du marché mondial de la musique enregistrée pour 2018 s’élevaient à 19,1 milliards USD (IFPI, 2019). En 2017, l’industrie du concert en direct a généré 5,7 milliards USD (Pricewaterhouse Coopers, 2018). Cependant, selon les résultats de la recherche spirituelle, seule une petite fraction de cette musique émettait des vibrations positives. Fait inquiétant, avec l’utilisation omniprésente des médias numériques en ligne, la diffusion de la musique (qui émet des vibrations négatives) est instantanée et peut se multiplier par l’effet viral.

Aliments et boissons

Il y a un dicton, « vous êtes ce que vous mangez. » Cela est vrai au niveau physique, psychologique et spirituel.

Avec les progrès des sciences médicales, la compréhension de ce qui constitue une alimentation saine (au niveau physique) a gagné en importance ces derniers temps. Cependant, malgré toutes les avancées des sciences médicales, les aspects subtils de l’alimentation (nourriture et boisson) sont largement méconnus.

De nombreuses expériences ont été menées par MAV pour étudier l’impact de divers groupes d’aliments et boissons sur les personnes. Voici quelques résultats clés:

1. Quelle que soit leur valeur nutritionnelle, il a été constaté que certains groupes d’aliments, comme la viande, ont des effets très néfastes sur l’aura d’une personne, qui peut durer plusieurs jours.
2. La manière dont les animaux sont abattus peut produire des niveaux plus élevés de vibrations négatives qui sont conservées dans la viande jusqu’à ce qu’elle soit consommée.
3. La nourriture végétarienne et les fruits ont un niveau de positivité spirituelle beaucoup plus élevé que la viande.
4. Les aliments crus et les légumes peuvent être spirituellement affectés par la terre sur laquelle ils sont cultivés.
5. L’aura du cuisinier affecte également les vibrations spirituelles du repas final.
6. Parmi les boissons analysées, le lait de vache indienne, le babeurre, l’eau de coco et les jus de fruits se sont révélés plus positifs sur le plan spirituel. Les boissons comme les colas, le vin et l’alcool se sont révélées être spirituellement nuisibles et ont augmenté la négativité dans l’aura d’une personne.
7. L’eau qui est une nécessité pour la vie humaine est affectée par les vibrations subtiles qui prévalent dans l’environnement. La race humaine joue un rôle déterminant dans l’impact des vibrations subtiles de l’environnement.
8. Jusqu’à présent, parmi les 15 marques d’eau minérale ou en bouteille testées pour leurs vibrations subtiles, il a été constaté que toutes émettaient des vibrations négatives.

L’ingestion continue d’aliments et de boissons à prédominance Raja et Tama affecte invariablement la psyché humaine et réduit durablement le sattvikta des personnes et de la société en général. Selon la science spirituelle, il y a aussi des répercussions karmiques lorsque l’on mange de la viande. Le plus préoccupant est l’ampleur du problème, avec plus de 90% de la population mondiale consommant de la viande (Figus, 2015). Cela signifie qu’à chaque repas, la grande majorité de l’humanité est susceptible d’ajouter à la négativité de leur aura. La responsabilité incombe à la fois aux fabricants et aux consommateurs de denrées alimentaires de s’assurer que des aliments et des boissons spirituellement plus purs soient consommés et que la viande soit éliminée de l’alimentation.

4. Caractère et personnalité

La race humaine joue un rôle déterminant dans la production et la consommation de tous les biens et services. La personnalité d’un individu (qu’elle soit prédominante Sattva ou Tama) guidera son comportement, ses choix et ses actions tant en termes de production que de consommation. Il y a un principe spirituel qui déclare, « les semblables s’attirent ». Cela signifie que les personnes à prédominance Tama vont graviter vers les pratiques à prédominance Tama.

Ce principe devient encore plus pertinent dans le cas des dirigeants d’organisations qui (bien qu’ils pratiquent de la RSE traditionnelle) en raison de leur manque de compréhension / capacité spirituelle, continueront à prendre des décisions spirituellement impures qui auront un impact négatif sur les membres de leurs organisations et les consommateurs finaux au niveau spirituel. À la racine des attitudes incorrectes des gens, se trouvent des défauts de personnalité tels que la cupidité, l’égoïsme, la paresse, etc. ainsi qu’un manque de pratique spirituelle. Ce n’est qu’en pratiquant la pratique spirituelle selon les principes universels (SSRF, 2006) que la personnalité d’une personne peut changer de façon permanente pour le mieux.

5. Indications des failles dans le système actuel

On peut se demander à quel point les vibrations spirituellement impures ou les auras négatives affectent-elles vraiment une personne ?

D’un point de vue spirituel, chaque choix qui est à prédominance Tama ajoute de la négativité spirituelle à soi-même et à la société. Lorsque le Tama augmente dans la société et l’environnement, il se transforme en problèmes à divers niveaux. Le fait de regarder le monde qui nous entoure est un témoignage du fait que la race humaine a amené la vie sur terre à son plus bas (le plus bas de tous les temps). Avec l’augmentation des taux de dépression et de problèmes de santé mentale, la corruption, les conflits, la négligence de l’environnement, le changement climatique, etc., il est évident qu’en tant que race humaine, nous faisons quelque chose de manière incorrecte et nous n’avons pas les freins pour arrêter cette spirale descendante.

Dans le Janapadodhvansaniya Vimana de la Charaka Samhita, il est déclaré que lorsqu’il y a une augmentation de malveillance, les signes se reflètent dans une qualité de vie réduite, une augmentation des épidémies, une vague de catastrophes naturelles accompagnées de guerres et de conflits conduisant à l’anéantissement des communautés.

L’équipe de recherche a mené plus de 25 expériences similaires à celles données ci-dessus, où il a été constaté que les tendances modernes augmentaient le plus souvent la négativité. Les anciennes traditions indiennes, en raison de leur base spirituelle, génèrent davantage de positivité spirituelle, influençant ainsi positivement les gens et l’environnement.

Une étude fondamentale a été menée par le MAV sur les propriétés subtiles des échantillons de sol et d’eau, qui ont été collectés dans plus de 30 pays (dont des pays développés et sous-développés).

En analysant près de 800 échantillons avec l’UTS, il a été constaté que plus de 85% des échantillons de sol et d’eau émettaient des vibrations négatives. L’Inde, cependant, était l’exception. C’était le seul pays dont les échantillons présentaient des niveaux élevés de positivité (près de 70% des échantillons étaient positifs).

Malgré les divers problèmes sociaux qui affligent l’Inde tels que la corruption, la pollution et la pauvreté, une telle étude montre que l’Inde fait quelque chose de bien, que le reste du monde ne fait pas de même. L’équipe de recherche spirituelle a attribué cela à la présence de Saints hautement évolués qui préservent le fondement spirituel de l’Inde. De nombreuses coutumes et traditions dominantes en Inde sont imprégnées de ce fondement spirituel et ont en fait été conçues pour augmenter la positivité spirituelle et réduire la négativité, afin de faciliter la croissance spirituelle. À cet égard, le monde peut apprendre beaucoup de la connaissance spirituelle de l’Inde. Il montre également comment les pratiques spirituelles sont un moyen puissant et efficace d’influencer positivement l’environnement.

6. Les premiers facteurs critiques de succès pour combiner la spiritualité et la RSE

Les exemples ci-dessus montrent clairement que si les politiques actuelles et la réflexion sur la RSE constituent un pas important dans la bonne direction, il est impératif que le bien-être spirituel des consommateurs et de la société soit pris en compte.

L’ampleur du problème touche toutes les disciplines et est si vaste qu’on peut se demander par où commencer. Voici quelques-unes des choses qui doivent se produire pour que la RSE ajoute vraiment de la valeur au bien-être général de la société.

1. Pour commencer, les gens devraient recevoir des directives générales sur ce qui est sattvik. Un exemple de ligne directrice est – de confectionner des vêtements de couleurs plus claires comme le blanc, le bleu clair, le rose clair, etc. par opposition au noir, au vert foncé, etc.
2. Il doit y avoir un processus global de formation qui aide les dirigeants d’entreprises, les personnes influentes de l’industrie, les établissements d’enseignement et les consommateurs à comprendre cet aspect et les répercussions de ne pas inclure la spiritualité dans la RSE.
3. Les gens doivent pratiquer la spiritualité selon les principes universels. Une pratique spirituelle régulière augmente la pureté spirituelle globale d’une personne et influence donc positivement ses choix et ses décisions.
4. L’un des résultats de la croissance spirituelle est que l’on est capable de percevoir les vibrations spirituelles et ainsi de discerner entre les produits et services qui sont spirituellement purs et spirituellement impurs.

7. Conclusion

Dans cet article, seuls quelques secteurs et la manière dont ils nuisent à la société sur le plan spirituel ont été abordés. Cependant, le principe s’applique à n’importe quelle industrie. Participer à des activités à prédominance Raja-Tama ou développer des produits et services qui émettent des vibrations Raja-Tama augmentera inévitablement l’impureté spirituelle d’un consommateur et de la société. L’exposition continue aux vibrations Raja-Tama entraîne une dégradation du caractère d’une personne et, par conséquent, diminue le tissu social et pollue spirituellement l’environnement. Il est essentiel que le monde comprenne ce concept et pratique la spiritualité, car l’avenir du monde en dépend.

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